bilitis farreny
Bilitis Farreny est née le 23 avril 1977. Elle vit et travaille à Toulouse. Licence de philosophie École des Beaux Arts de Toulouse Formation de gravure auprès de Jean-Luc Fauvel de 2001 à 2005 Création en 2007 de l’Atelier de la Main Gauche où elle travaille et enseigne la gravure Création en 2009 du Collectif de la Main Gauche Co-fondatrice en 2014 du collectif Les Estampes Mobiles Collections publiques : Centre d’Art Le Majorat, Villeneuve Tolosane Prix : Fondation E.C.ART Pomaret (février 2008) « Il y a des silhouettes et aussi des ombres. Il y a des animaux, souvent des chiens. Des humains aussi. Les humains sont solides mais leurs bras sont ballants et leurs têtes trop petites. Ce sont des géants doux et misérables. Les chiens, eux, ne le sont pas. Ils sont errants et libres. Je rencontre mes images à mesure qu’elles naissent et se forment. J’en constate les récurrences et les échos de l’une à l’autre. Je parcours un territoire, le mien, mais en le découvrant, tout au long de sa construction, comme un paysage mi-familier mi-étranger. » Bilitis Farreny, juin 2014 « Derrière chacune de mes gravures, il y a une autre gravure, la première, celle du projet initial. Je la compose, la travaille, et puis finis invariablement par la transformer. Bien plus que transformer parfois, mais bien plutôt effacer, anéantir. Au delà d'un principe de création, c'est un constat, le constat d'une impuissance à assumer l'image de départ, si ce n'est en en prenant le contrepied. Mais cette image malmenée, métamorphosée et trahie, est essentielle à celles qui vont naître et à celle qui restera. La gravure m'offre la possibilité de construire et de déconstruire mes images un peu comme un peintre qui travaillerait par couches superposées, grattées et recomposées, mais avec la résistance propre au cuivre et la lenteur des étapes inhérente à la gravure. Et c'est probablement ce long détour sur ce chemin par ma faute un peu accidenté qui me permet de composer des images qui me sont toujours tout à la fois intimes et étrangères. » Bilitis Farreny, mai 2016
Coco - eau-forte et pointe sèche - 15 x 24,5 cm - 2016
Bilitis Farreny est née le 23 avril 1977. Elle vit et travaille à Toulouse. Licence de philosophie École des Beaux Arts de Toulouse Formation de gravure auprès de Jean-Luc Fauvel de 2001 à 2005 Création en 2007 de l’Atelier de la Main Gauche où elle travaille et enseigne la gravure Création en 2009 du Collectif de la Main Gauche Co-fondatrice en 2014 du collectif Les Estampes Mobiles Collections publiques : Centre d’Art Le Majorat, Villeneuve Tolosane Prix : Fondation E.C.ART Pomaret (février 2008) « Il y a des silhouettes et aussi des ombres. Il y a des animaux, souvent des chiens. Des humains aussi. Les humains sont solides mais leurs bras sont ballants et leurs têtes trop petites. Ce sont des géants doux et misérables. Les chiens, eux, ne le sont pas. Ils sont errants et libres. Je rencontre mes images à mesure qu’elles naissent et se forment. J’en constate les récurrences et les échos de l’une à l’autre. Je parcours un territoire, le mien, mais en le découvrant, tout au long de sa construction, comme un paysage mi-familier mi-étranger. » Bilitis Farreny, juin 2014 « Derrière chacune de mes gravures, il y a une autre gravure, la première, celle du projet initial. Je la compose, la travaille, et puis finis invariablement par la transformer. Bien plus que transformer parfois, mais bien plutôt effacer, anéantir. Au delà d'un principe de création, c'est un constat, le constat d'une impuissance à assumer l'image de départ, si ce n'est en en prenant le contrepied. Mais cette image malmenée, métamorphosée et trahie, est essentielle à celles qui vont naître et à celle qui restera. La gravure m'offre la possibilité de construire et de déconstruire mes images un peu comme un peintre qui travaillerait par couches superposées, grattées et recomposées, mais avec la résistance propre au cuivre et la lenteur des étapes inhérente à la gravure. Et c'est probablement ce long détour sur ce chemin par ma faute un peu accidenté qui me permet de composer des images qui me sont toujours tout à la fois intimes et étrangères. » Bilitis Farreny, mai 2016
Coco - eau-forte et pointe sèche - 15 x 24,5 cm - 2016